Cumbia!

Ivan Torres

La Cumbia est la deuxième langue d’Amérique latine.
Née en Colombie, elle résonne aujourd’hui sur tout le continent, par-delà les frontières. Elle fait chanter chaque maison, elle fait danser toutes les générations. Conjuguant le rythme des esclaves africains, le sentiment indigène avec la flute (gaïtas) et la mélodie espagnole avec les bandas, elle exprime l’essence des valeurs latino-américaines, pétries de fraternité et de liberté.
Peindre la Cumbia, c’est donner vie aux couleurs et à la lumière, aux souvenirs des fêtes de village, au parfum de la terre natale, au mélange des cultures, au goût pour l’amitié, à la chaleur de la danse, à une joyeuse sensualité. Peindre la Cumbia, c’est une ode à la vie, à la joie, à l’amour.

El Día de Muertos 💀❤🇲🇽
(Célébrations vivantes du Mexique)...  Ville de Nantes (Mexicanos en Nantes - Association COMAL). #mexiqueenfrance #Méxicoenfrancia #mexicanosenelextranjero #ivantorrespeintures

[Retour en images] Lancement de la semaine mexicaine réussi! Merci à tous les participants! 😁

VATEL BORDEAUX 2018

Ville de Biarritz
Exposition à la Médiathèque de Biarritz
Du 7 novembre au 28 décembre 2017, Hall d'exposition.

"Ivan Torres est un artiste mexicain installé en France depuis 2004. Il compte déjà plusieurs expositions dans l'hexagone et il a exposé aussi à Guadalajara, à Francfort, Paris, Barcelone et Japon. Peintre autodidacte, il conçoit sa peinture comme une passerelle entre ses origines et son expérience française. Pour lui, la peinture est une philosophie de vie, un chemin chromatique qui permet le partage. La Culture sauve et la Nature guide". http://urlz.fr/5YeV

A l'occasion de notre seconde thématique 'Bohème', nous aurons le plaisir de vous accueillir au Le Pearl,36 Rue Cornac,33000 Bordeaux.

Du 28 juin au 13 juillet 2012.

Instituto Cultural de México à Paris.

Exposition : Rencontre d’artistes plasticiens mexicains résidant en France Plus de vingt plasticiens mexicains résidant en France sont réunis à l’Instituto Cultural de México, vitrine éphémère de la création contemporaine mexicaine. Extraordinairement talentueux, précurseurs et engagés, ces artistes glorifient à travers leurs œuvres la richesse du tissu créatif mexicain caractérisé par son exubérante diversité et ses contrastes saisissants. Une formidable occasion pour le spectateur de découvrir, des créateurs émergents aux artistes consacrés, une palette visuelle au dynamisme prodigieux laissant entrevoir autant de différences naturelles que de surprenantes similitudes. Instituto Cultural de México 119, rue Vieille du Temple 75003 Paris tél. 01 44 61 84 44 idemex@wanadoo.fr www.mexiqueculture.org Exposition présentée à l’Instituto Cultural de México du 4 mai au 29 juin 2012. Ouvert du lundi au vendredi 9h30-13h / 14h30-18h. Fermé le week-end et les jours fériés.

Ses yeux contiennent beaucoup de larmes, c´est peut-être pour ça qu´ils brillent autant. Ils scintillent comme la rosée sur l´herbe en été, ils pétillent. Ils sèment des graines de fantaisie et d´espoir tout autour d´eux. Ils en croisent d´autres fatigués, ternes, résignés, fuyants. Ils les fixent, les attirent et les accaparent. Ils en ravivent la lumière qui s´était effacée sous les tracas quotidiens. Peu de gens osent s´arrêter et passer quelques minutes avec ses yeux. La pureté, ça effraie toujours ceux qui lui ont tourné le dos. A grand renfort de mains qui s´agitent, des mots s´envolent tout autour de lui comme une nuée d´éphémères.

Aujourd´hui, il décrit sa maison dans la forêt, demain, dans une heure, elle sera sur la mer, mais toujours avec une chambre pour celui qui plonge dans son regard. Tous ses rêves dansent dans ses yeux et les vôtres brillent désormais d´une lueur particulière. Alors, vous repartez vers chez vous. Et lui, se réinstalle dans la rue.

Texte V.I.

LA JOIE DE VIVRE

Maison du Mexique: Association Charamusca

30 novembre 2011

PARIS (9C, boulevard JOURDAN, 75014)
T3 et R.E.R. Cité Universitaire

Qu’est ce qui fait la joie de vivre mexicaine ? Où puise-t-elle la source de son énergie et son sourire infini ? Que ce soit la famille, les couleurs, la fête, la nature, les aliments… Nous les mexicains ressentons la joie de vivre tous les jours, ou ainsi nous le voulons. Ce n’est pas une attitude prétentieuse, mais un instinct, la certitude de savoir que si l’on sourit tout ira bien.

Nous puisons cette joie de tout ce qui nous entoure: d’une blague, des paroles d’encouragement de notre prochain, de la danse, du piment qui éveille les sens, d’un défi accompli, du soleil qui chauffe notre peau, et de la pluie qui nous rafraîchit ensuite, des couleurs et saveurs de nos fruits…

Chacun des artistes aborde le sujet par différents moyens d’expression.
Chacun partage son point de vue particulier.

-Icuilohua-

Presentation

J’ai découvert pour la première fois la poésie, à l’âge de sept ans, quand j’ai vu s’ouvrir devant mes yeux une fleur.

J’ai écrit de la poésie pour la première fois, à l’âge de quinze ans pour plaire à une jeune fille. La jeune fille n’a pas été conquise mais moi je suis resté envouté par la musicalité des mots. Je savais bien que ce poème n’était pas très bon mais vraiment j’étais sous le charme de ces mots. Alors, à partir de là, je suis allé à la rencontre des vrais poètes: Amado Nervo, Charles Baudelaire, Pablo Neruda, Octavio Paz, Jaime Sabines entre autres.

Au Mexique pendant toutes ces années, j’ai continué à écrire des poèmes, publiés ici ou là, parfois récompensé par des jurys, ou tout simplement partagé à des amis lors de soirées.

J’ai rencontré pour la première fois un poète, ici, enfin, tout juste à côté, à Trôo, un vrai poète, vous dîtes: en chair et en os, pour moi, c’était en souffle et en inspiration. Un monsieur qui a fait l’effort du haut de ses 90 ANS de monter jusqu’à son bureau pour que nous parlions seul à seul de poésie. Je ne parlais pas un mot de français, lui, pas un mot d’espagnol mais nous avons passé un moment merveilleux à nous lire de la poésie et nous nous sommes parfaitement entendus. Et il m’a légué comme son seul héritage cette phrase «la poésie, c’est d’abord un plaisir».

J’ai rencontré pour la première fois la demeure d’un poète cette même année en venant à la Possonnière, je ne parlais toujours pas français mais je suis reparti au Mexique, les valises chargées de sonnets et de madrigaux de Pierre de Ronsard.

Quand ensuite, j’ai posé mes valises en France, la tête pleine de mots que je ne pouvais plus partager… J’ai choisi les couleurs pour continuer à tracer mon chemin et le parsemer de rencontres qui me nourrissent au quotidien.

J’ai découvert la peinture pour la première fois en pensant à la poésie… vous en avez ici le résultat. Pour moi, pouvoir le partager c’est un plaisir… Merci.