" Alebrije
Colibrí-Aguacate "
30⌀ cm, acrylique sur toile 2023.
" El Pozole "
60x40 cm, acrylique et huile sur papier amate, 2021. Série Gastronomie🌽Mexicaine
300 €
Le #Pozole (#nahuatl, 'pozolli', de "tlapozonalli", « bouilli ou mousseux »), est une sorte de potée mexicaine d'origine préhispanique. Originaire principalement des États de #Jalisco, #Nayarit, #Guanajuato, #Sonora, #Sinaloa, #Colima, #Michoacán, #Puebla, #Guerrero, #Oaxaca entre autres. Il y trois types de Pozole : rouge🔴, vert🟢 et blanc⚪, la couleur dépend des ingrédients (piments et herbes comme l'épazote).
Le #maïs 🌽 utilisé est d'une variété à gros grain, appelée cacahuazintle. Les grains de maïs cacahuazintle sont bouillis dans de l'eau avec de la #chaux. La cuisson aide à éliminer la membrane fibreuse qui couvre les grains ; c'est la #nixtamalisation.
#pozole #maïs #maíz
#cacahuazintle #préhispanique
#mexicanosenbordeaux
#mexicanfood #gastronomiemexicaine
#les48hbordeaux #les48hrs
Les 48H de l'Agriculture Urbaine région bordelaise 2021
#ivantorrespeintures
Carrito de Camotes
40x60 cm, acrylique sur papier amate, 2021.
200
€
Les origines du Camote (patate douce) s'étendent depuis le centre du Mexique jusqu'à l'Amérique centrale et l'Amérique du sud. Sur le territoire actuellement occupé par le Pérou, elle est cultivée depuis environ 8 000 ans.
Il existe des preuves de l'extension de la culture de la patate douce vers l'Océanie, suivant la route du Pacifique. Ainsi, selon un groupe de scientifiques français dirigé par la chercheuse Caroline Roullier, du Centre de Recherche Agricole et de Coopération pour le Développement, la patate douce serait partie du continent sud-américain, entre 1000 et 1100 après JC, soit plus de 3 siècles avant le voyage de Christophe Colomb. Dans les langues natales des îles de Polynésie (Hawaï, Tahiti ou Nouvelle-Zélande), la patate douce est connue sous le nom de «kumura», mot désormais tombé en désuétude.
On retrouve la dénomination «kumara» dans les langues Aymara et Quetchua au Pérou, en Équateur, et jusque dans les régions andines, bien loin donc de la côte où les Polynésiens auraient débarqué il y a plus de 1000 ans. Elle est connue dans d'autres pays hispanophones sous d'autres noms tels que batata ou boñiato. Au Mexique, le mot patate douce, vient du Nahuatl «camohtli».
De nos jours, la patate douce est largement consommée au Mexique, préparée et consommée dans la rue, grâce à de petits chariots mobiles. Ces chariots comprennent 3 pneus et un volant, qui leur permet d'être facilement manœuvrés. Leur poids, avec les fruits et le bois de chauffage, varie entre 100 et 150 kilos. Ils ont également un fût en métal pour l'eau de cuisson, traditionnellement de 4 tailles (200, 100, 50 et 20 litres). Le chariot de patates douces fonctionne comme un four mobile, utilisant du simple bois de chauffage. La cuisson dépend de la vitesse à laquelle le chariot est poussé : plus il va vite, plus le feu est attisé et produit de la chaleur. En moyenne, le temps de cuisson des patates douces est de 30 minutes.
Pour éviter ensuite qu'elles ne collent ou brûlent, les tiroirs sont recouverts de peaux de banane, ce qui permet de préserver à la fois la chaleur et l'humidité. Lorsque le four est rempli de vapeur, la cheminée expire comme une flûte et émet le son très caractéristique des chariots de patates douces. La ville de Malacota (dans l'État du Mexique) compte à elle seule plus de 400 camoteros.
Ivan Torres
#Gastronomiemexicaine
" Tamales "
20x29 cm, acrylique sur papier amate, 2021.
Série Gastronomie Mexicaine.
100 €
#Tamal / Tamalli signifie en langue #Nahuatl « enveloppé ». Cependant, le pays d'origine du Tamal a été sujet à discussion parmi les historiens au fil du temps car aucune trace concluante n'a été trouvée sur l'endroit exact où le Tamal a été créé pour la première fois. Son origine remonterait à près de 5000 ans. Le Tamal avait un caractère rituel et demeure aujourd'hui présent dans certains rites funéraires.
Probablement provient-il de l'échange culturel entre les différents peuples de #Mésoamérique qui avaient tous le #maïs comme culture de base de leur alimentation.
L'historien espagnol Mariano Fernández de Echeverría y Veytia, dans son ouvrage "Historia Antigua de Mejico", précise que les #tamales étaient "un aliment bien connu dans ces pays et largement utilisé, particulièrement par les Indiens; Ce sont de «petits gâteaux» faits de pâte de maïs, remplis de divers ragoûts de viande ou de poisson, en forme de pain, enveloppés dans les mêmes feuilles que les épis de maïs et cuits dans un pot en argile sans eau". Ses aliments sont cuits à la vapeur, dans leur propre jus, dans un four classique ou bien, plus traditionnellement, dans un trou à même la terre. Cette méthode de cuisson précolombienne est appelée #Barbacoa
Le frère/Fray Bernardino de Sahagun (début du XVIe siècle), dans son "Historia General de las cosas de Nueva España", nous livre des recettes et décrit comment les 'Mexicas' utilisaient la viande de dinde, de flamant rose, de grenouille, d'axolotl, de lapin ou de poisson, comme garniture pour les feuilles de maïs, en plus d'autres ingrédients tels que la citrouille, les haricots et le piment.
El Dia de la Canderlaria / La Chandeleur
À la date de la #Chandeleur (2 février), les 'Mexicas' célèbraient le début d'#Atlacahualco, c'est-à-dire le début de la saison des semences. Après la Conquête, les Espagnols ont utilisé et modifié la tradition 'mexica' en vue d'accroitre la religion catholique. Ainsi aujourd'hui, le Mexique célèbre la 'tamaliza' du #DiadelaCandelaria.
Au registre des Tamales, on trouve les fameux #oaxaqueños, accompagnés de #MoleNegro et de sauce tomate (rouge ou verte) dans les régions de la côte Ouest. Il existe d’autres versions sucrées, élaborées notamment avec des ananas.
L'anthropologue mexicaine Beatriz Ramírez Woolrich, dédiée à la recherche sur l'histoire des tamales, évoque "l'existence de plus de 500 recettes de tamales rien qu'au #Mexique, avec plus de 4 mille préparations différentes".
#ivantorrespeintures
#gastronomiemexicaine
#nuestracocinaespatrimonio
#cuisinemexicaineunesco
#mexicanosenbordeaux
' La
Milpa '
20x20 cm, acrylique sur toile, 2021.
Série GastronomieMexicaine
200 €
Au #Mexique, la « milpa » est le champ où l’on pratique l’association du
#maïs, du #haricot et de la #courge, un agroécosystème pratiqué depuis des milliers d'années.
#Milpa vient de la langue #nahuatl : «milpan» de milli «parcelle semée» et pan «ci-dessus».
C'est une polyculture d'origine méso-américaine qui est basée sur le maïs en plus de combinaisons avec des haricots, des courges, des piments, des tomates.
L’anthropologue Esther Katz a étudié le cycle du maïs dans l’état d’#Oaxaca, chez les #Mixtèques, " La relation homme-maïs est l’un des fondements
des cultures mésoaméricaines. Pour les Mixtèques d’aujourd’hui, comme pour les #Mayas ou les #Aztèques d’autrefois, le maïs n’est pas seulement la base de
l’alimentation. C’est une plante dotée d’une âme, dont chaque partie correspond à une partie du corps humain et dont chaque moment du cycle végétatif coïncide avec une étape de la vie de
l’homme".
Le Milpa est une technique de culture qui n'épuise ni ne fatigue les sols, car le maïs, les haricots et les courges se complètent en nutriments nécessaires pour maintenir la terre en bon état.
Donc l'utilisation des ressources nécessaires à sa croissance (lumière, eau, nutriments) est plus efficace. Par conséquent, il n'est pas nécessaire d'ajouter des produits chimiques.
Le milpa est aujourd'hui une référence et une source d'inspiration pour le développement de systèmes de production végétale plus durables (agroécosystème). De l'Extrême-Orient à l'Europe, de
l'Afrique à l'Amérique du Nord, les chercheurs s’organisent aujourd'hui dans la documentation, l'expérimentation, la conception et la promotion d'alternatives basées sur l'association des
cultures.
#écophysiologie #agroecosistema #agroécosystème
#ivantorrespeintures
#gastronomiemexicaine
#nuestracocinaespatrimonio
#cuisinemexicaineunesco
" Maíz
Negro "
Acrylique sur toile ovale, 20x30 cm, 2021.
Série Gastronomie Mexicaine
100 €
Le processus dans la domestication du maïs ( #zeamays ) démarre environ il y a 9.000 ans, dans une haute vallée du
#Mexique, où s’écoule le fleuve Rio Balsas. Associé à l'invention et au développement de l'agriculture en #Mésoamérique. La plus grande diversité de maïs au
monde est probablement concentrée au #Mexique .
L’évolution de la #téosinte (l’ancêtre du maïs) s’est faite à la fois de manière
naturelle par des mutations génétiques, mais surtout par l’Homme grâce à la sélection massale qui a sélectionné les mutations favorables.
Le maïs acquier une place centrale dans l’alimentation des peuples de l’Amérique Centrale (chez les #Olmèques, #Mayas et #Aztèques) et dans les #Andes (#Mochicas, #Nazcas, #Incas) et va également être au centre de la religion et des rites. Les
variétés de maïs s’adaptent aux zones tempérées et seront cultivées dès le premier millénaire de notre ère sur les territoires des #etatsunis Unis actuels et jusqu’au #Canada.
Le maïs #noir est le résultat de mutations génétiques dans le maïs survenues de
manière naturelle, après des milliers d'années. L'une des caractéristiques du maïs noir (ou #violet, selon les régions) est qu'il possède des valeurs
nutritionnelles dues aux #antioxydants et aux #anthocyanes (pigment naturel) dont les propriétés aident à
réduire le cholestérol et la tension artérielle, ainsi qu'à lutter contre le diabète et l'obésité. Il existe également des variétés de maïs noir ou violet comme le k’culli (en #quechua) qui est cultivé principalement dans la région andine.
Au Mexique, on trouve du maïs noir, bleu, violet et violet dans divers types d'épis, comme le bolita (#Oaxaca et #Guerrero), le bleu (#Chihuahua), le noir de Chimaltenango (#Chiapas), le maïs occidental (violet, de #Jalisco) et le maïs noir de #Tlaxcala, entre autres.
#maïs #Maíznegro #MaízMorado
#préhispanique
#mexicanosenbordeaux
#gastronomiemexicaine
#les48hbordeaux #les48hrs
Les 48H de l'Agriculture Urbaine région bordelaise 2021
#ivantorrespeintures
" Ricos
Tacos "
40x60 cm, acrylique sur papier amate 2021.
Série #Gastronomiemexicaine
150 €
Le mot «Tlahco / Tlaco» signifie, en langue #nahuatl : moyen, qui se tient au milieu, qui est à la moitié, au
milieu.
Aujourd'hui le #taco est le plat le plus populaire au Mexique. Remontant à l'époque
#préhispanique, ses origines se confondent avec celles du
maïs #nixtamalisé , apparu dans la région #Olmèque (aujourd'hui les Etats actuels de #Veracruz et #Tabasco).
Au XVIe siècle, les premières chroniques appellent le taco "La cuillère de l'empereur #Moctezuma". Pendant la conquête, Bernal Díaz del Castillo a
raconté, dans l'une de ses chroniques, un banquet organisé par Hernán Cortés pour ses soldats, dans lequel ils mangeaient du porc (introduit par les Espagnols)
avec des tortillas.
Le concept de taco et la «#taquería » sont beaucoup plus récents. En fait, la forme
actuelle du taco aurait connu sa popularité au début du 20e siècle.
Le premier texte qui évoque le taco contemporain est celui de Félix Ramos y Duarte dans son 'Diccionario de mejicanismos', publié en 1895, où il le définit comme un «casse-croûte qui se mange en
dehors des heures de repas». Dans sa Brève histoire de la cuisine mexicaine (1994), le chroniqueur Jesús Flores y Escalante suggère que les tacos ont été introduits pendant les guerres civiles du
XIXe siècle au Mexique, car il était pratique d'utiliser la tortilla pour envelopper la viande, les haricots ou tout autre produit culinaire.
Pendant le Porfiriato, les classes sociales supérieures préféraient des options de restauration luxueuses et 'à la française', tandis que la classe ouvrière encourageait l'ouverture d'étals de rue et de taquerías informelles : les tacos étaient au service d'une cuisine nationale
prolétarienne. Dans les années 50, les tacos de canasta sont nés à San Vicente Xiloxochitla,
(#Tlaxcala) lorsque les habitants de la communauté ont fait de ce plat
un commerce renommé.
Dans les années 1960, des étals de tacos au charbon de bois ont commencé à apparaître dans les quartiers riches, accompagnés de viandes de choix, alors que dans les zones fréquentées par les
ouvriers et le prolétariat mexicain, ce sont les tacos d'abats qui abondent : yeux, tripes, tête ou cervelle...
Enfin, en 1966 naît le #tacoalpastor lorsque "#ElTizoncito" met en vente la version mexicaine du #shawarma
#arabe. La viande d'agneau y est remplacée par le porc et le pain pita
par des #tortillas de maïs. Les tacos al pastor sont donc de la même famille
que les #gyros de Grèce, les #donerkebab de Turquie et le #shawarma du Liban.
Et pour vous, c'est quoi vos tacos préférés , #alpastor, #tacosdesuadero, de #tacosdecanasta, #tacosvegans, #tacosdechicharron, #tacosdebirria, #tacosdefrijol, #tacosdepescado....
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#cuisinedumonde #cuisinemexicaine
#gastronomiamexicana Instituto de los Mexicanos en el Exterior SRE
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"Caldo
de Piedra"
20x29 cm, acrylique sur papier amate, 2021. (Série Gastronomiemexicaine )
100 €
Le Caldo de Piedra (soupe/bouillon de pierre) est un plat gastronomique qui remonte à l'époque précolombienne, dans la région de Chinantla, Etat de #Oaxaca. Les origines du #CaldodePiedra vient d'un rituel ancestral
réalisé sur les bords de la rivière #Papaloapan (à 12 heures de route de la ville de Oaxaca). La
cuisson des aliments par le feu et les pierres est associé à la civilisation des #Chinantecas. À San Felipe Usila, la recette est élaborée encore
aujourd'hui au bord de la rivière, ce qui en fait une recette très pratique ! Le bouillon comprend poissons, oignons, piments, tomates, coriandre et épazote. Les habitants commencent par choisir
des galets de la rivière et ramassent du bois dans la forêt voisine pour faire du feu qui chauffera les pierres. Puis ils pêchent les poissons de la rivière, les écaillent et les placent dans les
marmites de terre où les pierres chauffées à blanc sont déposées, provoquant une cuisson presque instantanée. Les gens mangent le plat fumant immédiatement.
Le principe de la tradition du Caldo de Piedra est que seuls les #hommes peuvent le préparer…car c’était un cadeau en l'honneur du travail des #femmes qui aidaient les hommes au quotidien. Ainsi, ce rituel était spécialement réalisé les jours importants.
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